Il n’y a pas que les shérifs qui portent une étoile

Serge Rubin

Été 42. Dans un Paris occupé par les Allemands, Jacques Poulain et Myriam Apfelbaum habitent le même immeuble, lui avec son père magicien, elle avec sa mère couturière. Âgés de onze ans, ils vivent, complices, dans l’insouciance de l’enfance. Mais lorsque la mère de Myriam est arrêtée et déportée, Jacques découvre brutalement que porter une étoile n’est pas un jeu en temps de guerre. Il se jure de protéger son amie coûte que coûte, jusqu’à se mettre lui-même en danger… Commence alors un long périple pour les deux adolescents : ils se cachent dans un village, au-delà de la ligne de démarcation. Myriam, aux yeux de tous, est devenue Marie Poulain, sœur jumelle de Jacques. Sur le point d’être découverts, Jacques et Myriam s’enfuient à nouveau, cette fois vers la zone d’occupation italienne. Mais le sort s’acharne sur les deux amis… Roman d’apprentissage et d’exil, ce récit bouleversant d’une profonde amitié nous entraîne aux limites de l’imaginable. Avec Jacques, le lecteur fait face à la cruelle réalité qui détruit toute la fraîcheur de l’enfance. Serge Rubin aborde le thème sensible du sort des enfants sous l’Occupation avec finesse et douceur, sans édulcorer la dureté des faits. On sourit devant les jeux et les ruses de Jacques et Myriam, on pleure avec eux lorsqu’ils sont séparés de leurs parents, on tremble lorsqu’ils sont traqués par les Allemands… Un livre prenant, palpitant, qui ne pourra laisser personne indifférent.

Collection Deuzio
ISBN 978-2-87426-105-3
Date de parution
Format 12.5 x 21 cm
Nombre de pages 224
Prix 9,50 €

Commentaires de presse

    Son premier roman, il n'y a pas que les shérifs qui portent une étoile, traite de la Shoah, douloureux sujet à travers une vision d'enfants. Un roman que l'auteur veut souriant, avec l'espièglerie des héros, des gamins de onze ans, et ce malgré des récits bouleversants, cruels. « Ce n'est pas un manuel d'histoire, se défend Serge Rubin, c'est un récit inventé, mais que je veux fidèle aux faits ». Été 1942, Myriam petite juive traquée est protégée par Jacques son petit camarade. Ce dernier ne comprend pas tout, notamment la signification de l'étoile qu'arbore sur ses vêtements, sa compagne de jeux. Les deux complices vont faire preuve d'ingéniosité et déjouer les plans malsains de l'Occupant. Des tours de magie connus de Jacques (son père était illusionniste) apportent fraîcheur, finesse et espoir. Ces ruses, ces pratiques sortent les deux jeunes traqués de bien mauvais pas. Avec jacques c'est le narrateur du roman, le lecteur fait face à la cruelle réalité qui détruit toute la candeur la fraîcheur de l'enfance. Il n'y a pas que les shérifs qui portent une étoile, sortie nationale le 27 août, Éditions Alice jeunesse, niveau de lecture dès 10 ans.

    11 août 2009
    Ouest-France