Sandrine Beau

Sandrine BEAU a passé son enfance pas très loin de l’Atlantique. Maintenant, elle vit en Franche-Comté, où elle résiste au froid grâce à une jolie collection de bonnets et d’écharpes et, comme c’est une aventurière dans l’âme, elle écrit sans moufles (fou, non ?) sur son ordinateur. Elle a publié une centaine d’ouvrages et a reçu une trentaine de prix littéraires dont le Prix des Incorruptibles en 2018 pour son roman Le garçon qui parlait avec les mains, le Prix Chronos 2015 en France et le Prix Chronos 2016 en Suisse, pour son polar Toute seule dans la nuit. Plusieurs de ses livres ont été traduits en Égypte, en Chine, en Bolivie, en Corée, au Chili, en Italie, en Grèce, en Turquie, en Pologne et en Espagne.

L’interview Je dirais même plus magazine

En sept ans, Sandrine Beau a publié plus de quatre-vingts ouvrages et a reçu une vingtaine de prix littéraires. Plusieurs de ses livres ont été traduits au Maroc, en Chine, en Bolivie, en Corée, en Italie et en Espagne. Avec Traquées, elle remporte le prix AlTerre ado 2018 et le prix Margot / Un Aller Retour Dans le Noir 2018.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre métier ?

Sandrine : La liberté que m’offre mon métier d’écrivaine. Liberté dans le choix des sujets, du ton employé, du public à qui s’adresser. […] C’est un métier qui permet de parler des sujets qui nous touchent, qui nous émeuvent, de ceux qui nous mettent en colère aussi et pour lesquels on a envie de se battre. C’est un métier qui permet également beaucoup de fantaisie (et moi, j’adore ça, la fantaisie !). Enfin, j’aime par-dessus tout m’adresser à des enfants, ces petites personnes en devenir qui sont si curieuses, si ouvertes au monde et toujours prêtes à s’émerveiller et à s’enthousiasmer. C’est pour ça que je vais beaucoup dans les classes, pour essayer de leur transmettre le plaisir de lire, qui est pour moi une des plus chouettes portes ouvertes sur le monde et sa compréhension.

Pourquoi aimez-vous travailler avec nous ?

Sandrine : J’aime travailler avec l’équipe d’Alice Jeunesse, parce que c’est une véritable collaboration, avec beaucoup de respect mutuel, beaucoup de sourires et de rires aussi. L’ambiance de travail est un point essentiel dans le choix de mes collaborateurs. Chez Alice, je sais aussi que je vais avoir un regard pointu, aiguisé et toujours constructif sur mes textes et qu’ils n’en seront que meilleurs, après le passage de mes éditrices. Autre point très important, la discussion est ouverte. On peut parler de tout, et sans jamais d’animosité. Quel bonheur !

Quel est votre prochain projet ?

Sandrine : Mon prochain projet a pour titre provisoire La cascadeuse des nuages. C’est un roman inspiré par la première aviatrice française à avoir obtenu son brevet de pilote, Elise Deroche. […] Elle a véritablement ouvert la voie à d’autres femmes, dans le domaine de l’aviation, et plus largement elle a œuvré pour le droit des femmes et l’égalité des sexes. La parution est prévue pour le printemps 2019.

(source Je dirais même plus magazine, 2e trimestre 2018)

Bibliographie

Chapelier fou

Deuzio

Poche

Primo

Tertio