1939. Invasion de la Pologne par l’Allemagne. À Lodz, la famille de Syvia, qui tente de fuir la ville, est emprisonnée dans le ghetto. Les conditions de vie se détériorent très vite. La petite Syvia reste toute la journée dans le minuscule appartement où sa famille a trouvé refuge. Sa sœur de douze ans travaille, comme ses parents, dans une usine pour soutenir l’effort de guerre allemand. Les déportations commencent. Les uns après les autres, les amis et les cousins prennent le « train » pour une destination inconnue. Syvia n’a plus d’amis. Ils sont tous partis. Les Allemands entreprennent de vider le ghetto de tous les enfants, « pour que les parents n’aient plus à s’occuper d’eux pendant qu’ils travaillent ». L’étau se resserre. Syvia doit maintenant vivre cachée dans une cave. Personne ne doit savoir qu’elle est là. Syvia décide de raconter son histoire, qui va durer cinq ans. Ce n’est qu’en 1945 que les soldats russes libèrent le ghetto et les 800 survivants, dont Syvia et seulement 11 autres enfants.