« Il y a eu ce garçon. Bleu. Bleue était son âme. Bleu était son coeur. Bleus étaient ses yeux, même si aux yeux des autres ils apparaissaient bruns. Mais moi, je les savais bleus car ils contenaient l’infini. » À son arrivée au collège, le nouveau, tel un dieu que l’on ne peut nommer, devient vite le centre de toutes les attentions car il sort de six mois de coma durant lesquels il prétend avoir séjourné dans un monde où tout est bleu. Tous les jours, Léa l’attend pour faire le chemin du retour avec lui et en apprendre plus sur cet étrange pays bleu où il était si heureux, si paisible. Mais elle n’est pas la seule à être subjuguée par ses paroles : toutes les filles de l’école ne pensent et ne respirent plus qu’en bleu. Quand « le garçon bleu » décède par noyade, Léa n’a plus qu’une idée : sombrer à son tour dans le coma pour rejoindre celui qu’elle aime.
Le garçon bleu
Aurélia Demarlier
Commentaires de presse
[...] L'expérience difficile que vit Léa sera source de multiples débats et commentaires. Son histoire pousse à la réflexion et peut aider à mettre en garde les adolescents contre une naïveté certaine. (D.S.C)
Septembre - Octobre 2015Libbylit N°121
[…] Un long roman hymne au garçon bleu. La structure allant de Léa confinée dans son immense chagrin et l’impact du garçon bleu dans la vie collégiale révèle à compte-goutte la réalité de ce garçon. L’écriture offre des passages particulièrement poétiques dans les descriptions du monde bleu, un monde pour lequel le lecteur peut comprendre l’attrait de Léa. Les deux personnages, pôles de ce roman, suscitent chacun un intérêt spécifique, compassion pour Léa et curiosité pour le garçon bleu. J’avoue que ma curiosité était plus intense que ma compassion au cours de la lecture... ce qui a changé après la fin. Une fin inattendue et déstabilisante.
27 mai 2015Vivrelire - Rachel Boisvert